Conférence de presse pour le lancement du CEFIR le 12 octobre 2016.
Le Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (CEFIR)
du cégep Édouard-Montpetit fête son 5e anniversaire
Longueuil, le 15 octobre 2021 –Le Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (CEFIR) du cégep Édouard-Montpetit célèbre son 5e anniversaire ce mois-ci. Ayant pour mission de contribuer à prévenir la radicalisation en rehaussant le savoir scientifique et en développant des pratiques novatrices, le CEFIR s’est taillé, au fil des ans, une place de choix en affirmant son rôle au sein d’un large réseau de partenaires académiques, communautaires et financiers.
De multiples retombées
« Le CEFIR a eu un grand impact depuis sa création en 2016 en multipliant les partenariats et les projets de recherche, souligne Sylvain Lambert, directeur général du Cégep Édouard-Montpetit. Il s’est révélé visionnaire en étudiant des sujets qui sont devenus de plus en plus pertinents au sein de notre société, notamment pendant la pandémie, alors que le complotisme et les mouvements anti-autorités ont été au cœur des discussions. »
En 2020-2021, le CEFIR rassemblait près de 25 chercheurs et embauchait 5 étudiants pour réaliser des tâches de recherche. Il cumule à son actif une dizaine de rapports de recherche, 150 présentations et conférences, et plus de 200 apparitions médiatiques.
Un premier livre pour le CEFIR
À l’occasion de son 5e anniversaire, le CEFIR lance le 1er livre de la nouvelle Collection du CEFIR, Les droites provinciales en évolution (2015-2020) : Conservatisme, populisme et radicalisme, aux Presses de l’Université Laval. Son lancement aura lieu le 27 octobre avec une table ronde diffusée en direct sur sa page Facebook.
Animée par le directeur du CEFIR, Martin Geoffroy, l’activité rassemblera trois panélistes qui discuteront de ce premier ouvrage : Frédéric Boily, chercheur au CEFIR et professeur titulaire à l’Université de l’Alberta, Stéphanie Chouinard, professeure agrégée de science politique au Collège militaire royal du Canada et à l’Université Queen’s, et Julien Landry, fonctionnaire et chercheur au gouvernement du Canada.
De nouveaux axes de recherche
« Je suis fier de ce que nous avons accompli pendant ces cinq dernières années. Ce que nous avons réalisé dépasse mes attentes, affirme Martin Geoffroy, fondateur et directeur du CEFIR. Nous contribuons directement à une meilleure compréhension collective d’enjeux vitaux et nous développons des outils permettant de mieux interagir avec des gens qui ont adopté des modes de pensée plus radicaux. Aujourd’hui, le CEFIR n’est plus l’affaire d’une personne, mais de toute une équipe et sa pertinence est incontestée. »
Le CEFIR continue de développer son expertise, ajoutant deux nouveaux axes de recherche à ses centres d’intérêt. L’axe portant sur la santé mentale et la radicalisation est développé en collaboration avec des professeurs de psychologie. L’autre axe concerne les dynamiques sociales et la co-constructions des savoirs. Cette dernière est, par ailleurs, une méthode d’intervention pédagogique qui est au cœur du travail du CEFIR depuis sa création.
Une présence significative dans son milieu
Le CEFIR a aussi eu un grand côté formateur pour les étudiants collégiaux et universitaires qui y ont travaillé. Il est un pôle régional créateur d’emploi pour les jeunes étudiants, en voie de s’étendre à tout le Québec. « Travailler pour le CEFIR pendant mes études au Cégep m’a permis de mettre en pratique et consolider les connaissances acquises lors de mon DEC en Sciences humaines, témoigne Yasmine B. Roberts, diplômée. J’ai même eu la chance de voyager avec le CEFIR. Ces expériences interculturelles de recherche à l’étranger ont définitivement enrichi mon parcours collégial. »
À propos du CEFIR
Le Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (CEFIR) est né en 2016 d’un partenariat entre le cégep Édouard-Montpetit, les cégeps de Saint-Hyacinthe et de Saint-Jean-sur-Richelieu et le Collège militaire royal de Saint-Jean. Hébergé et dirigé par le cégep Édouard-Montpetit, ce centre vise à prévenir la radicalisation en amont chez les jeunes grâce à une approche scientifique novatrice et collaborative entre chercheurs et intervenants du milieu. Le travail de recherche réalisé en étroite collaboration avec les professeurs des cégeps partenaires permet de bien connaître la réalité du terrain. Ces échanges sont un terreau fertile pour assurer le développement d’un programme d’éducation populaire, des outils pédagogiques et des formations dédiés principalement aux établissements d’enseignement et aux organismes communautaires. www.cefir.ca
À propos du cégep Édouard-Montpetit
Le cégep Édouard-Montpetit est un établissement d’enseignement supérieur, constitué du campus de Longueuil et de l’École nationale d’aérotechnique. Il met en œuvre des programmes d’études et des activités de formation de haute qualité, tant au secteur régulier qu’à la formation continue. Le Cégep vise le développement de personnes compétentes, autonomes, critiques et engagées dans leur milieu. Par ses activités d’enseignement et de recherche et par les services qu’il offre à la collectivité, il contribue à la vitalité sociale et culturelle de sa communauté et met à profit son expertise sur le plan régional, national et international.
Pour en connaître davantage sur le cégep Édouard-Montpetit, ses experts médias et ses activités, visitez le cegepmontpetit.ca/salle-de-presse.
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