En ce début d’année 2018, nous vous présentons un panorama des activités à venir au CEFIR. Ces activités comprendront dans un premier temps des conférences et colloques qui permettront de diffuser les expertises du Centre tout en contribuant à la formation de la communauté collégiale au phénomène de la radicalisation. Le 7 février à 12h15, le professeur Martin Geoffroy et l’étudiant du Cégep Édouard-Montpetit Louis-Philip Prévost animeront une conférence sur « Les initiatives de lutte contre la radicalisation dans la ville de Bordeaux ». Cette présentation rendra compte d’un voyage d’études effectué par Messieurs Geoffroy et Prévost à Bordeaux à l’été 2017 dans le cadre du cours de Démarche d’intégration des acquis en sciences humaines (DIASH) de M. Prévost. La conférence, gratuite et ouverte à tous, se déroulera à la bibliothèque du Cégep Édouard-Montpetit, local D-2000.
À l’hiver 2018, le CEFIR accueillera des étudiant.e.s stagiaires dans le cadre des cours de DIASH. Ces stages, qui s’inscrivent dans la mission de formation du CEFIR, viseront à intégrer les étudiant.e.s aux projets de recherche du CEFIR en les amenant à produire des contenus de formation sur la radicalisation en lien avec leurs apprentissages.
Le 21 mars, le CEFIR organisera le colloque « Les extrêmes-droites au Québec : du racisme à la radicalisation » au Cégep Édouard-Montpetit. Ce colloque scientifique, tenu symboliquement lors de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale et intégré aux activités de la Semaine d’actions contre le racisme de la Boussole interculturelle du Cégep, visera à faire le point sur les connaissances des spécialistes sur l’extrême-droite québécoise. Ce thème fort médiatisé souffre en effet d’un manque de connaissances scientifiques et ce colloque viendra à point nommé pour renforcer la recherche sur le sujet. Le colloque sera gratuit et ouvert à tous.
Au printemps 2018, le CEFIR sera en mesure de présenter son rapport basé sur la phase 1 des recherches quantitatives menées auprès des étudiant.e.s et employé.e.s des cégeps Édouard-Montpetit, de Saint-Hyacinthe et de Saint-Jean-sur-le-Richelieu afin de mesurer les connaissances et perceptions de la religion et de la radicalisation au sein des communautés collégiales. Durant la première moitié de 2018, les professeurs-praticiens du CEFIR lanceront également les entretiens de la phase 2, qui permettront d’approfondir nos connaissances sur les attitudes des étudiantéeés et employé.e.s sur la radicalisation.
Le 4 mai, le CEFIR et le département d’études théologiques de l’Université Concordia, organiseront un autre colloque, celui-là consacré au mouvement des Freemen-on-the-Land au Canada. Cette mouvance, qui rejette l’autorité de l’État et se signale parfois par les actions violentes de certains de ses sympathisants, constitue l’un des défis de sécurité publique les plus importants ces dernières années. Ce colloque regroupera les principaux spécialistes canadiens sur cette question, ainsi que des juristes qui traitent au premier rang avec les revendications de ces militants.
Au mois de juin, le directeur du CEFIR Martin Geoffroy et une étudiante effectueront un voyage d’études en Colombie-Britannique. Ils seront hébergés au Center for Studies in Religion and Society (CSRS) de l’Université de Victoria. Leur projet de recherche consistera en une évaluation des mesures de prévention de la radicalisation dans la province dans le but de renforcer les expertises au Québec. Ils partageront en outre les initiatives du CEFIR et des centres de préventions basés au Québec avec l’équipe du CSRS.
D’autres activités s’ajouteront au calendrier durant les prochains mois, en plus des activités scientifiques menées par chacun des chercheurs et employés du CEFIR. Toutes ces activités seront annoncées sur le site web du CEFIR (cefir.ca), ainsi que sur les réseaux sociaux (Twitter : @CEFIRR; Facebook : @CEFIRR).