Louis-Philip Prévost, étudiant en sciences humaines, profil Monde, au cégep Édouard-Montpetit a vécu une expérience inoubliable grâce au CEFIR qui lui a permis de collaborer à une recherche sur les initiatives anti-radicalisation de la région de Bordeaux.
Ce projet de mobilité internationale permet à un étudiant de mettre en pratique son apprentissage acquis tout au long de sa formation collégiale. Encadré et supervisé par Martin Geoffroy, professeur de sociologie et directeur du CEFIR, Louis-Philip Prévost a réalisé plusieurs entrevues auprès de responsables d’organismes et d’acteurs-clés des initiatives anti-radicalisation de Bordeaux.
« Pour un étudiant de mon niveau, j’ai eu l’occasion de vivre une expérience très enrichissante. J’ai évolué dans un milieu unique, les rencontres que l’on a réalisées m’ont beaucoup apporté, j’ai pu poser des questions à des personnes engagées sur le terrain ».
De retour au Québec, il a bien l’intention de mettre à profit son expérience dans la suite de ses projets. Dès septembre, il va remettre un rapport relatant les expériences observées dans la ville de Bordeaux. Ce rapport permettra de poser les bases d’une analyse comparative avec les initiatives en œuvre au Québec.
Déjà, il voit des ressemblances entre le CEFIR et l’initiative de la Fédération des centres sociaux de Gironde et du département de sociologie de l’Université de Bordeaux : « Le CEFIR a son équivalent à Bordeaux. C’est la même approche et la même façon d’appréhender le phénomène de radicalisation en observant le rapport au religieux ».
À moyen terme, il voit aussi tous les bénéfices de cette expérience sur son parcours d’étudiant et le projet professionnel qu’il veut construire : « Dans mes études, je vais avoir à monter des projets, à collaborer avec différents acteurs, ce que j’ai pu expérimenter avec le CEFIR. Je me dirige aussi dans un cheminement en droit et je travaille en politique. Tout ce que j’ai entendu dans les entrevues, toutes ces réalités que je ne connaissais pas sur le terrain, vont m’être utiles ».
Une expérience à offrir à d’autres étudiants
Huit mois après son ouverture officielle, le CEFIR tisse des ponts avec d’autres institutions au cœur des enjeux de la radicalisation et fait participer les étudiants. C’est le début d’une liste prometteuse d’actions qu’il vise à mettre en œuvre. Pour l’heure, Louis Philip espère fortement que ce grand projet se renouvèle et que d’autres étudiants puissent en profiter : « Il faut vraiment encourager ce projet qui inclut les étudiants, car c’est très concret pour eux et ça va les aider dans leur parcours ».