Pratiques religieuses, spirituelles et sectaires en contexte laïque dans les cégeps : nouvelles avenues pour une meilleure coconstruction des savoirs.
Le Fonds d’innovation sociale destiné aux collèges et aux communautés du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada octroie une subvention de recherche de 360 000$ au CEFIR pour le projet Pratiques religieuses, spirituelles et sectaires en contexte laïque dans les cégeps : nouvelles avenues pour une meilleure coconstruction des savoirs.
Les membres de l’équipe de recherche sont le directeur du projet et directeur du CEFIR, M. Martin Geoffroy, les cochercheures Isabelle Giannarelli du cégep de Saint-Hyacinthe , Isabelle Vachon du cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et Alexia Marucchi-Foino du cégep l’Abitibi-Témiscamingue. Le partenariat intercollégial développé pour la réalisation de cette étude confère au projet un caractère unique en son genre. De plus, ce projet de recherche peut compter sur l’apport du CPMRV, de la Fédération des Cégeps et de la Chaire Unesco-PREV.
L’objectif principal est de diminuer la polarisation sociale autour des pratiques religieuses, spirituelles et sectaires dans les communautés collégiales et de favoriser l’intégration des étudiants(es) de toutes croyances ou appartenance dans la communauté collégiale dans le contexte d’une institution d’enseignement laïque. Il s’agit de comprendre quels sont les principaux points de tension autour du religieux, des croyances sectaires et des spiritualités minoritaires dans les cégeps, d’identifier les meilleures réponses qui y sont apportées, de tester des approches innovantes de recherche-action en amenant les étudiants(es) à organiser eux-mêmes la recherche et la diffusion d’information sur les pratiques religieuses, spirituelles et sectaires dans la communauté collégiale, de produire une formation et des outils d’intervention sur la gestion de ces pratiques dans le réseau collégial dans le contexte laïque, ainsi que de développer de nouvelles avenues en coconstruction des savoirs sur le sujet avec un réseau d’intervenants(es) dans le milieu collégial qui œuvrent dans le domaine de la gestion de la pratique religieuse, spirituelle et sectaire.